Partie 1 CONNAISSANCES GÉNÉRALES ET PROFESSIONNELLES

Cochez la ou les bonne(s) réponse(s). Pour certaines questions, toutes les réponses peuvent être bonnes.

  1. Où se trouve la direction générale de la gendarmerie nationale ?

    • À Paris
    • À Maisons-Alfort
    • À Issy-les-Moulineaux
    • À la Défense
     Réponse(s) 

    La DGGN est implantée à Issy-les-Moulineaux depuis 2012.

  2. Le commandant d'une communauté de brigades (COB) :

    • est sous les ordres du commandant de compagnie de gendarmerie départementale.
    • a autorité sur des brigades territoriales de proximité.
    • commande les militaires de la brigade des recherches.
    • commande les militaires de la brigade motorisée si elle est implantée au même endroit que la COB.
  3. Quel poste n'est pas ouvert aux femmes ?

    • Officier à la garde républicaine
    • Commandant de région
    • Aucun
    • Sous-officier en gendarmerie maritime
  4. Les militaires des pelotons de gendarmerie de haute montagne :

    • sont majoritairement guides de haute montagne.
    • ont une triple compétence (judiciaire, en alpinisme et en secourisme).
    • n'ont pas de compétence judiciaire.
    • ne peuvent intervenir qu'en zone de montagne.
     Réponse(s) 

    Ce sont les seules unités en France disposant de la triple expertise et, en tant que gendarmes, ils peuvent intervenir sur l'ensemble du territoire national, voire à l'étranger en cas d'opération extérieure.

  5. Les sous-officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale (CSTAGN) :

    • ne peuvent être affectés qu'en état-major.
    • peuvent être affectés dans toutes les unités, mais uniquement pour accomplir des tâches de soutien.
    • peuvent accomplir des missions militaires telles que monter la garde.
    • sont répartis en six spécialités en fonction de leur domaine de compétence.
     Réponse(s) 

    Quelle que soit leur spécialité (armurerie et pyrotechnie, administration et gestion du personnel, restauration collective, gestion logistique et financière, auto et engins blindés, affaires immobilières), ils sont militaires et peuvent se voir confier toutes les missions militaires.

  6. En cas de recherches de personnes disparues, l'officier de gendarmerie peut exercer la fonction de :

    • commandant des opérations de recherches.
    • commandant des opérations de secours.
    • coordonnateur des opérations de recherches.
    • directeur des opérations de recherches.
     Réponse(s) 

    Il dirige l'ensemble des unités et services participant aux recherches, même s'ils ne dépendent pas de la gendarmerie.

  7. En cas d'événement grave, un gendarme en permission peut-il intervenir ?

    • Non, il faut qu'il soit en service.
    • Uniquement s'il est requis par sa hiérarchie.
    • Est une obligation de son statut.
    • À ses risques et périls.
     Réponse(s) 

    Le fait d'intervenir le place immédiatement en position de service.

  8. De qui dépend la gendarmerie nationale ?

    • Du Premier ministre.
    • Du ministre de l'Intérieur.
    • Du ministre des Transport.
    • Du ministre des Armées.
     Réponse(s) 

    La gendarmerie dépend du ministre de l'Intérieur sauf pour certaines missions qui relèvent du ministre de la Défense.

  9. De qui dépendent les commandants de groupement de gendarmerie mobile ?

    • Des commandants de régions
    • Des commandants de régions zonales
    • Du sous-directeur de la gendarmerie mobile
    • Directement du directeur général
  10. Comment sont classés chronologiquement les renseignements ?

    • Actuel, à exploiter rapidement, à archiver
    • À court terme, à moyen terme, à conserver
    • Prévisionnel, en cours d'exploitation, de documentation
    • Prévisionnel, concomitant, a posteriori, de documentation
  11. Indépendamment des militaires, le salut est dû :

    • aux personnes représentant l'État.
    • aux symboles de la nation française.
    • aux élus locaux.
    • aux responsables administratifs.
  12. Le grade de « gendarme » :

    • correspond à sergent dans l'armée de terre.
    • se situe entre sergent et sergent-chef.
    • est conféré dès la sortie de l'école de formation.
    • n'est acquis qu'après 4 ans de service.
  13. Quelle est la dernière unité montée de l'armée française ?

    • Le cadre noir de Saumur
    • Le régiment de Spahis
    • Le régiment de cavalerie de la garde républicaine
    • Le 13e régiment de dragons
  14. En quelle année furent créées les brigades territoriales ?

    • 1917
    • 1942
    • 1720
    • 1789
     Réponse(s) 

    Sous Louis XV ; l'objectif était de faire cesser les exactions des « bandits de grands chemins ».

  15. Dans quel(s) cas un militaire de la gendarmerie peut-il ne pas obéir à un ordre ?

    • Si l'ordre ne correspond pas au service prévu.
    • Si le militaire estime que cet ordre est sans intérêt.
    • Si l'ordre n'est pas donné par un officier.
    • Si l'ordre est illégal.
     Réponse(s) 

    C'est l'unique cas… ce qui est logique !

  16. Pourquoi n'utilise-t-on pas « mon » en s'adressant à un supérieur féminin ?

    (« colonel » au lieu de « mon colonel »)

    • « Mon » est une contraction historique de « monsieur ».
    • Cela permet de distinguer le personnel féminin du personnel masculin.
    • C'est un usage, non une obligation.
    • C'est, à l'origine, une demande des premières femmes dans l'armée.
  17. Que doit-on dire lorsque qu'un officier général entre dans une pièce ?

    • « Garde à vous ! »
    • « Fixe ! »
    • « À vos rangs, fixe ! »
    • « Pour le général, fixe ! »
  18. Qu'appelle-t-on des « cadres d'ordre » ?

    • Une méthode militaire de raisonnement pour les situations opérationnelles.
    • L'ensemble des ordres reçus lors d'un événement.
    • Les personnes habilitées à donner des ordres lors d'une opération.
    • Le format du document informatique permettant d'acheminer des ordres.
  19. Quelle est la première exigence contenue dans le serment du gendarme ?

    • La loyauté
    • La rigueur
    • Le respect de la loi
    • La disponibilité
     Réponse(s) 

    Le serment du gendarme commence par « Je jure d'obéir à mes chefs… ».

  20. Quels sont les cas d'usage des armes pour les gendarmes adjoints ?

    • Légitime défense
    • Zone de défense hautement sensible
    • Tentative d'évasion
    • Empêcher la réitération d'un meurtre
  21. Quel est l'acronyme permettant de vérifier qu'il est possible d'utiliser une arme ?

    • JADAPTE
    • JATEN
    • JARIV
    • AMER
     Réponse(s) 

    AMER : Atteinte, Menace, Environnement, Recours.

  22. Les cas d'usage des armes sont-ils identiques pour tous les militaires de la gendarmerie ?

    • Oui.
    • Non, cela dépend de l'affectation.
    • Non, cela dépend du statut.
     Réponse(s) 

    On distingue les officiers et sous-officiers de gendarmerie des autres militaires.

  23. L'expression « lois spéciales » désigne :

    • les lois relatives aux polices spéciales telles que l'environnement.
    • les lois qui modifient la constitution.
    • les lois d'exception qui modifient les pouvoirs de police.
     Réponse(s) 

    On peut citer l'état d'urgence ou l'état de siège.

  24. Comment appelle-t-on le positionnement permettant de contrôler en sécurité ?

    • L'arc de sécurité
    • La triangulation
    • L'angle de survie
    • Le carré de sécurité
  25. Un « appui » est un élément :

    • qui est en mesure d'aider l'élément principal en ouvrant le feu sur l'adversaire.
    • qui s'assure que personne n'arrive d'une autre direction.
    • qui s'occupe du soutien logistique.
    • utilisant des engins explosifs tels que des grenades.
  26. Parmi les armes suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) à mortalité réduite ?

    • Le pistolet à impulsion électrique
    • Le bâton télescopique de protection
    • Le fusil à pompe
    • La grenade offensive
  27. Indépendamment des règles définies par le Code pénal et le Code de la défense, quel est le principe retenu par la jurisprudence pour l'usage d'une arme ?

    • Le strict besoin
    • L'usage adapté
    • La justification
    • L'absolue nécessité
     Réponse(s) 

    Car le droit à la vie est absolu.

  28. Hormis le GIGN, quelles sont les unités spécialisées dans les interpellations dangereuses ?

    • Les pelotons d'intervention de la gendarmerie mobile
    • Les antennes GIGN
    • Les brigades de recherche
    • Les offices centraux
     Réponse(s) 

    Également appelés « pelotons d'intervention de 2e génération (PI2G) ».

  29. Sur une scène de crime, un APJA (agent de police judiciaire adjoint) peut se voir confier :

    • la confection d'un croquis.
    • la mise en œuvre d'une fouille corporelle.
    • la réalisation d'une perquisition.
     Réponse(s) 

    Toutes les autres investigations nécessitent de détenir la qualité d'OPJ.

  30. L'expression « mineur de 15 ans » signifie que la personne a :

    • 15 ans.
    • au moins 14 ans.
    • 15 ans ou moins.
  31. Un quidam peut-il interpeller une personne ?

    • Non, en aucun cas.
    • En fonction des circonstances, s'il l'estime nécessaire.
    • Oui, en application de l'article 73 du CPP (Code de procédure pénale).
    • Oui, si le préfet l'y autorise.
     Réponse(s) 

    Dans le cas d'un crime flagrant ou d'un délit flagrant puni d'une peine d'emprisonnement.

  32. Peut-on procéder à une perquisition sans le consentement de la personne visée ?

    • En aucun cas.
    • Seulement en présence d'un magistrat.
    • En étant OPJ, en enquête de flagrance ou sur commission rogatoire.
    • Avec l'autorisation d'un proche.
  33. Une victime peut porter plainte :

    • uniquement dans l'unité compétente sur les lieux de commission des faits.
    • seulement dans l'unité compétente sur les lieux de commission des faits ou de domicile de la victime.
    • dans n'importe quelle unité de gendarmerie ou de police.
     Réponse(s) 

    Il appartient à l'unité saisie de faire suivre le dossier si elle ne peut enquêter.

  34. Quelles sont les trois conditions requises pour exercer en tant qu'OPJ ?

    • Détenir la qualité d'OPJ au vu du CPP, être affecté en gendarmerie, être autorisé par ses chefs à le faire.
    • Être affecté dans une unité exerçant à titre normal la mission de police judiciaire, être habilité par le procureur général, détenir la qualité d'OPJ au vu du CPP.
    • Être affecté dans une unité exerçant à titre normal la mission de police judiciaire, être habilité par le procureur, détenir la qualité d'OPJ au vu du CPP.
    • Être affecté dans une unité exerçant à titre normal la mission de police judiciaire, être habilité par le procureur général et par le préfet.
  35. Par quelle(s) autre(s) appellation(s) peut-on désigner le personnel constituant le « parquet » ?

    • La magistrature assise
    • Les juges du siège
    • Le ministère public
    • La magistrature pénale
  36. La loi pénale peut-elle être rétroactive ?

    • Non, en aucun cas.
    • Oui, c'est le cas systématiquement.
    • Oui, mais seulement si elle est plus douce.
    • Ça dépend de la gravité des infractions évoquées par la loi.
     Réponse(s) 

    On parle de « rétroactivité in mitius ».

  37. Le juge d'instruction :

    • instruit à charge et à décharge.
    • est saisi par le procureur de la République.
    • peut déléguer les investigations à mener sous forme de commissions rogatoires.
    • mène une enquête dénommée « information ».
  38. Lors d'une intervention, l'usage des avertisseurs donne tous les droits aux militaires de la gendarmerie.

    • Oui, c'est une nécessité.
    • Non, cela n'accorde qu'une priorité de passage.
    • Tout dépend de la raison de l'intervention.
    • Si le préfet a pris un arrêté en ce sens.
     Réponse(s) 

    Les véhicules prioritaires sont responsables en cas d'accident alors qu'ils font usage des signaux lumineux et sonores et qu'ils s'affranchissent des règles du Code de la route.

  39. Un militaire de la gendarmerie peut-il intervenir sur un accident de la circulation routière lorsqu'il est en permission ?

    • Oui, sinon il encourt le risque d'être poursuivi pour « prévarication ».
    • Oui, le fait d'intervenir le remet en position de service.
    • Non, ce serait un abus de pouvoir.
    • Seulement s'il y a des blessés.
     Réponse(s) 

    La prévarication désigne le manquement grave d'un fonctionnaire aux obligations de sa fonction.

  40. Pour un contrevenant, le fait de jeter par terre le document établi par un gendarme suite à une infraction :

    • n'entraîne aucune conséquence.
    • lui fait encourir une amende majorée.
    • est constitutif d'un outrage.
    • oblige la gendarmerie à lui en faire parvenir un second par courrier.
  41. Un gendarme adjoint agent de police judiciaire adjoint peut-il procéder à un dépistage d'alcoolémie ?

    • Oui, dans tous les cas.
    • Oui, suite à un accident ou à une infraction.
    • Oui, sur instruction du procureur ou ordre d'un officier de police judiciaire.
    • Non.
  42. Le conducteur qui refuse de s'arrêter sur ordre d'un gendarme commet :

    • un délit de fuite.
    • un refus d'obtempérer.
    • un franchissement de barrage.
    • un acte d'indiscipline.
     Réponse(s) 

    Il s'agit d'un délit.

  43. Le SVR 200 et le Mesta 2100 sont :

    • des éthylotests.
    • des éthylomètres.
    • des cinémomètres fixes.
    • des cinémomètres mobiles.
  44. Quel est le délai maximum prévu pour intervenir en gendarmerie, hors cas exceptionnel ?

    • 10 minutes
    • 15 minutes
    • 30 minutes
    • 60 minutes
  45. En cas de décès dans un accident routier, qui informe la famille du défunt ?

    • Le responsable du dispositif de secours.
    • Le médecin ayant constaté la mort.
    • Le maire de la commune de résidence de la victime.
    • Les services sociaux.
  46. En cas de verbalisation d'un conducteur étranger, il faut :

    • procéder de la même manière que pour les conducteurs français.
    • utiliser obligatoirement une consignation.
    • en rendre compte au magistrat du parquet de permanence.
    • en rendre compte au commandant de compagnie.
  47. En cas d'accident corporel, le gendarme doit :

    • participer aux secours avant tout.
    • essayer de sauver les personnes dans le seul cas où leur vie est en danger immédiat.
    • d'abord éviter le sur-accident puis débuter les actes d'enquête.
    • faire un diagnostic pour informer les secours.
     Réponse(s) 

    Le secours aux personnes est une prérogative des pompiers.

  48. Lors d'un contrôle routier, les gendarmes peuvent-ils fouiller le véhicule du contrevenant ?

    • Oui.
    • Oui, seulement s'il s'agit d'une alcoolémie ou d'un excès de vitesse.
    • Non.
     Réponse(s) 

    La fouille d'un véhicule est assimilée à une perquisition et obéit aux mêmes règles que celle-ci.

  49. Quelles sont les questions que le planton doit impérativement se poser tout au long de la discussion avec un usager ?

    • De quoi s'agit-il exactement ?
    • De combien de temps je dispose ?
    • Cela nécessite-t-il une intervention ?
    • Jusqu'à quelle heure dois-je rester ?
  50. Où sont définis les principes régissant l'accueil en gendarmerie ?

    • Dans le Code de procédure pénale.
    • Dans le Code de la défense.
    • Dans la loi sur la sécurité.
    • Dans un texte spécifique.
     Réponse(s) 

    La charte d'accueil, commune à la gendarmerie et la police.