L'enfant a des besoins particuliers en calcium, en protéines et en énergie pour la croissance en poids et en taille.
75 % des enfants entre 4 et 7 ans et plus d'un adolescent sur deux ont une consommation excessive en sucres.
La déficience en fer est fréquente, surtout chez l'adolescente, notamment en raison des pertes de sang liées aux menstruations.
Pour l'adolescent, les besoins en énergie sont en augmentation en raison de l'évolution des muscles, des tissus et de la production importante de globules rouges.
L'insuffisance d'apport en calcium fragilise les os et risque de favoriser une ostéoporose précoce.
75 % des femmes en âge de procréer ont une insuffisance d'apport en vitamine B9, indispensable pour prévenir le défaut de fermeture du tube neural, une anomalie grave de développement du fœtus.
Les besoins en fer sont plus importants chez les femmes enceintes pour permettre l'augmentation du volume sanguin et la constitution du placenta pour le fœtus.
Les besoins énergétiques sont augmentés chez la femme allaitante pour apporter tous les nutriments nécessaires à la constitution du lait maternel.
En cas de situations inflammatoires chroniques (cancers, escarres, défaillances d'organes), les besoins énergétiques sont augmentés, de 1,2 g à 1,5 g par kilogramme par jour. S'ils ne sont pas satisfaits, cela peut rapidement conduire la personne à un état de dénutrition.
Le sexe, l'âge, le poids de la personne sont des facteurs qui influent sur la dépense énergétique et les besoins en nutriments chez la personne.
L'activité physique intense ou en compétition chez l'adulte est un facteur qui fait varier le besoin d'énergie pour répondre à l'effort et d'eau pour compenser les pertes hydriques.
L'état pathologique est un facteur qui fait varier les besoins et les apports nutritionnels : pour soigner un enfant de 2 ans qui a de fortes diarrhées, il faudra apporter deux à trois fois plus d'eau sur la période, pour favoriser le rééquilibre hydrique.
Les besoins en vitamine C chez l'enfant ne sont pas importants car leur système immunitaire fonctionne bien.
Le fer n'est pas capital pour la formation de l'hémoglobine des globules rouges du sang chez l'adolescent.
L'apport maximal en lipides chez l'adulte doit passer à 50 % de l'AET (apport énergétique total) pour satisfaire les dépenses énergétiques liées au métabolisme de base, à l'activité physique, sans entraîner un risque accru de développement des maladies cardio-vasculaires.
Les besoins en eau restent identiques à ceux de l'adulte de référence la fabrication du liquide amniotique et pour la femme allaitante afin d'assurer la production de lait maternel.
Chez la personne âgée, l'apport en protides passe à 40 % de l'AET pour préserver la masse musculaire et osseuse et maintenir l'équilibre alimentaire.
L'état physiologique lié à l'accompagnement de la croissance et du développement des activités chez l'enfant et l'adolescent est un facteur qui ne fait pas varier les besoins d'apports accrus de calcium, protéines et énergie.